Is this (sh)it ?

Un voyage assez hummmm... troublant. Et d'autant plus excellent.

Je ne ferai pas de typique "raconte-ton-super-voyage-à-Grosse-Pomme". Mais juste une série d'anecdotes rapportées dans un vieux carnet rouge pourri à spirale et un crayon de mine que bave.



+ Tout d'abord, je tiens à m'excuser auprès de tous lespassagers du vol CDG-JFK pour cette profonde crise d'hystérie due à une des radios de l'appareils. Oui, ces messieurs-dames sont sur-choux de nous proposer une palette de radio, mais lorsque Radio5 vous propose Foals - Balloons puis Lightspeed Champion - Galaxy Of The Lost et le tout avec un bon vieux Kooks, seul un désastre peut arriver à ma personne.

+ C'est assez hallucinant de ne pas avoir franchi la barre des 16 ans et de pourtant avoir le bon droit de se balader dans tout New York. A mes risques et périls bien sur... J'ai trouvé 2 dollars par terre.

+ Harcelée par un antillo-américain, le pauvre homme n'a pas compri que malgré mes origines françaises je ne parlotte que très peu créole. Je fus fortement tentée de lui répondre "oui oui, je parle créole aussi couremment que le suisse et le catalan en language des signes". Mais stoppée par l'hygiène dentaire de la dite-personne.

+ Les badges des Strabuck Coffee sont réservés au personnel.

+ Héhé, Juno à la TV dans ma chambre. Finalement ne pas l'avoir vu au cinéma ne fut pas une si grosse erreur, j'ai évité à de pauvres spectateursmes balbutiements sur les adorables Moldy Peaches ou encore les Sonic Youth. Polly est le plus beau niais du monde et alentours, avec ou sans tic-tacs orange.

+ Cheveux courts bonjour. Selon Vati en chef ma ressemblance avec Yelle est flagrante. Merci Papa, merci pour ma considération personelle et mon amour propre...

+ Victoria's Secrets... C'est passer 3h à savoir de quelle couleur sera ma culotte quand je sortirai avec une rockstar. C'est l'impossiblité de se mettre un string sur la tête car vendeuses telles des gardes à Guantanamo. C'est baver devant une robe grise avec des chiens dessinés dessus.
Conclusion: quand je serai macqué à Julian Casablanca, j'aurai pas besoin d'attendre les soldes pour aller m'acheter une guepière vert fluo à dentelle. *asylum, asylum, asylum*

+ Une mère qui marque "connards" dans le guestbook d'un musée (les enfants de -de 10ans étant interdits, ma soeur restant sur le carreau). Je crois avoir trouvé d'où vient mon gêne de mi-misanthropisme, mi-associabilité.

+ Lors d'une balade de lèche-vitrines, seulabre sur Broadway, rencontre d'un vendeur metalleux-skateur (cheveux long mais pas de barbe car blessure de skate au menton, c'est hallucinant comment sa life étant passionante). Surtout son ami, vendeur de son métier, lui aussi, fou amoureux de Kate Nash. Quand il a découvert sa relation avec un certain Cribs, le jeune homme n'apu retenir sa colère et à fait valser tout un rayon de chaussures. Pauvre homme.
Puis argument sur l'indie, selon l'homme skateur/metal, trop propret et trop "gay" (très narrow-minded l'ami). Mais nous nous sommes entendu sur la cause emo, comme il le disait si bien "emo suxxxx".

+ La prochaine personne qui prononcera le mot cute se verra dévisser la tête.