Papalapapala papalapapa.

Foals

C'est vers 15h30 que mes fidèles acolytiques (ou plutôt personnes tyrannisées par mon despotisme naturel) et moi-même déboulons à la Fnac de Ternes dans l'attente du chaud-caisse (showcase pour les anglophones) de nos adorables Foals.

Nous sommes dans les premiers dans la file, le public est divers, ceux qui viennent parceque c'est gratuit, ce qui ont lu dans les Inrocks que Foals étaient over-cool et que donc ce serait over-cool de venir, les gens qui savent pas ce qu'y s'passe mais qui veulent jeter un coup d'oeil... et les autres.

Il y a des chaises (?ouais, pourquoi on reste pas debout comme dans une fosse?!), j'arrive au premier rang, une grognasse à mes côtés qui ne se supporte pas loin de ses mias, une âme en peine de plus.

Enfin sous les cris et les hurlements notre bande de Poulains débarque, une set-list non préparée donc des arrangements pour choisir "the next song". Un Yaya qui a un peu mal à la voix (hommage à Clarice pour ses petits surnoms) et surtout LA MOUSTACHE D'EDWIN. The Moustache... Enfin, nous nous attarderons plus tard sur la dite-appendice pileuse de notre clavieriste associal favori.

Ils sont un peu fatigués (ils reviennent de Rome) mais délivre un show bourré d'energie malgré son extra-courte durée (3-4 chansons).

La foule se disperse, seule une trentaire de personnes reste histoire d'avoir des autographes. Et là surprise, le vigile ouvre les barrière juste devant moi, je m'en vais donc faire signer mes places, racontant à Yannis qu'on s'est vu à Reims, mot de passe Pauline Flageolet (héhé) suivi d'un "oh yeah!". Jack s'est souvenu de mon minois. On parlotte quelques petites minutes quand soudain le vigile me sort "bon on a encore des personnes à faire passer" d'un ton relativement peu amical. Je m'en vais le bonheuromètre à son apogée.

On s'en fichait on allait les revoir après mwahaha.

Trainant V+E. dans le metro (je suis très convaincante, usant de menaces pour les faire monter dans le metro le plus bondé du moment) nous nous retrouvons devant la salle (après maintes et maintes recherches) du Trabendo. Retrouvaille avec Clarice puis arrivée d'Alice et de sa mère puis d'Aurélie, encore de très bonnes rencontres. Puis recherche de Juliet (questionnage infinie) quand je repère au loin ma mia blogspot, et dans mon élan je l'emporte elle et ses compagnonnes, Camille, blogeuse de renom et Anais, en prépa HEC.

Très heureuse de se trouver en modèle vivant, nous nous plaçons bien devant, premier rang oblige, puis séance photo intra blogueuse (le potentiel geek à ce concert était assez impressionant) notamment Axeley et Charlotte est Honteuse.

Les Foals débarquent sur scène sur les coups de 21h, la salle est relativement comble. D'autant qu'Axeley et consoeur nous ont gentillement filé des ballons (bleu pour Juliet, vert pour moi). Gonflés et agités comme si nos vies en dépendaient. Cassius, Hummer, Red Socks Pugie, Balloons, Mathletics, Heavy Water, Two Steps Twice (public en ébullition), enfin ce que l'on trouve sur le très bon Antidotes.

Pour en revenir aux ballons, c'est aussi ce pauvre Edwin qui se fait limite martyriser à coup dans la face, ou Yannis qui tente d'électrifier un des dits-balloons après sa chevelure.

C'est aussi tirer sur les pauvres musiciens avec nos balloons, se lancer des paris débilement adorable et surtout réclamer "Balloons" à l'étonnement (surement croisé de peur vu les 2 phénomènes ayant poussés ce mugissement) ou encore "Astronauts n All"...

Réleguées à leur place deux vachettes qui tentaient d'accéder à notre premier rang chéri, des rappels (papalapapala!).

Puis recherche du groupe, dans le local à électricité surement, en haut sur le balcon (si on se fait caler on dit qu'on s'était perdu ok?) et enfin vision de Yaya & co.

Appareils photos en main, on parle avec Jack (Jacques pour son homologue français) de la moustache d'Edwin, Juliet le harcèle pour les faire venir à un festival (on est so disappointed by the program), on prend les photos dossier (Jacques+Reine Morte+Denver)

Juliet et ses sbires doivent partir, on se promet de le refaire, on se hug, on pleure (enfin non pas à ce point), on imite à la perfection l'écureuil en proie à une overdose, une dernière fois. Heureuses de s'être vues en vrai...

Ils fait froid sur le parking, mais Clarice et Aurélie sont là pour nous faire (beaucoup) rire en nous apprenant quelques hot gossip (avec l'aide du philosophe grec qui smoke le shit, Philipe Akis de son nom) sur nos Poulains... Formation de la Moudwin Team...

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