samedi 15 décembre 2007

Rockflexion.


La rock a beau être une musique, il faut l'avouer, c'est aussi une manière de vivre, un oxygène, et plutôt une DROGUE. Oui, les rockeux sont des junkies, se piquant aux prises jack des Gibson, découvrant le bonheur, l'euphorie qu'apporte un bonne chanson, s'échappant d'un monde réel, trop ordonné, trop propre. Des riffs gras, des voix torturées et puissantes l'envahissent. Il perd le contrôle. La chose la plus redoutable: le manque. Des descentes à n'en plus finir, un esprit qui en redemande, jamais assouvi, une peur d'un lendemain sans bruit




Du vinyl au Ipod, tout est bon pour délivrer la substance désirée, partout, du metro à la rue, chez soi ou n'importe où. Avec toujours cette peur obscessionelle: le silence. Oubliez la morne vie, pour se lancer dans un cercle infernal, sans accroches quand elle nous tient elle ne nous lache plus.




Oui, le rock est une maladie, incurable et cela pur notre plus grand plaisir.
Craindre le manque comme on craint la mort.
Polaroid: quelques un de mes 45T

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